Si vous pensez échapper aux gaz d'échappement en rentrant chez vous, détrompez-vous : l'air intérieur est 5 à 10 fois plus pollué que l'air extérieur(1). Mais pollué par quoi, exactement ? Par des intrus invisibles, la plupart du temps inodores, mais non moins nuisibles. Faisons le tour des émanations dans votre maison et voyons comment s'en débarrasser.
Pour fêter ça, on invite des amis. Au menu, un plat simple et sain, poisson et légumes au barbecue d'intérieur, lumière tamisée et bougies parfumées. Même le chien et le poisson dans son bocal sont de la partie. Pas mal, ce joli 3 pièces au cœur de la ville. Cuisine ouverte, murs repeints, nouveaux meubles et moquette neuve dans la chambre de la petite. Ouf ! on est bien. Pas tant que cela, hélas.
Aussi propre soit-on, ces substances —et bien d'autres— sont en effet présentes dans l'atmosphère de nos habitations. Une pollution spécifique, différente de la pollution extérieure, et invisible, que l'on respire inévitablement puisque l'on passe une bonne partie de son temps à l'intérieur.
Ils peuvent contenir des COV = composés organiques volatils. C'est le cas notamment des solvants, des peintures, colles, vernis… (cétones, alcools…), des diluants (éthers de glycol, cétones, chloramines…) et des hydrocarbures (benzène, toluène, formaldéhyde…).
Ils contiennent souvent du formaldéhyde (appartenant à la famille des COV). C'est un gaz irritant, qui une fois polymérisé, est inclus dans les mousses isolantes, le formica, la colle à moquette, le plâtre, les mélaminés et panneaux de bois aggloméré… Il est également présent dans la fumée de tabac. Les moquettes, textiles d'intérieur sont également des nids à poussières, qui émettent aussi des composés chimiques lorsqu'ils sont neufs ou traités.
Ils dégagent des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP).
Pas de scoop ! La présence d'un fumeur dans un appartement fait grimper la concentration en acétaldéhyde, acroléine et benzène. Ces particules toxiques issues de la fumée s'incrustent dans les textiles et les meubles et tous les occupants continuent de les respirer.
Les animaux domestiques sont porteurs de bactéries et de nombreux allergènes, tout comme les acariens, ces insectes microscopiques (entre 170 et 500 µ) qui prolifèrent dans les tissus, les canapés, les coussins, les moquettes, les rideaux… Ils se nourrissent des peaux mortes que nous abandonnons naturellement ainsi que nos animaux de compagnie. Selon les mesures de l'OQAI, 50% des logements ont des teneurs en allergènes d'acariens supérieures au seuil de sensibilisation.
Un air trop sec irrite les voies respiratoires, dessèche la peau et les muqueuses. Une pièce trop humide favorise la condensation et le développement des moisissures.
Ce sont des champignons microscopiques (alternaria, cladosporium) dont les spores sont allergisantes. Des micro-fuites d'eau, des zones de condensation (salle de bains, cuisine, plantes…) ou des dégâts des eaux récents contribuent à cette contamination fongique.
Cette molécule se forme sous l'action de la lumière à partir des oxydes d'azote (NOx)produits par le chauffage.
S'ils fonctionnent mal, ils peuvent émettre de l'oxyde d'azote (NO) et du monoxyde de carbone (CO), gaz inodore résultant de la combustion incomplète du combustible (bois, charbon, gaz, fuel, éthanol). Les cuisines, salle de bains et WC sont les pièces les plus exposées.
Particules de bois, fibres textiles, poussières minérales, amiante…
L'implantation, en centre-ville, sur une route, à la campagne, au bord d'un fleuve, dans une zone industrielle, le climat —humide, chaud ou froid— et la saison ont un impact sur l'air intérieur.
On fait attention à ce que l'on mange, à ce que l'on boit… Prête-t-on autant d'attention à l'air que l'on respire ? Et si l'on peut éviter de manger trop gras, trop salé, trop sucré, et limiter sa consommation de viande et d'alcool, on ne peut pas cesser de respirer. 24h/24, on inhale ainsi une quantité d'air 7 fois supérieure au poids d'aliments et de boissons que l'on ingère. La pollution dans l’air ne se voit pas et pourtant elle est bien présente. Heureusement, on peut la minimiser en prenant quelques précautions.
Des virus aux cendres de cigarettes, en passant par le dioxyde de souffre et les acariens, les substances potentiellement nocives présentes dans l'air ont des compositions chimiques et des tailles très variées. Leur dimension est un facteur clé : une particule très petite reste en suspension dans l'air. Plus elle est fine, plus elle pénètre loin dans les voies respiratoires, dans la circulation sanguine, voire à travers la peau, entraînant avec elle d'autres polluants adsorbés à sa surface. Elle sera aussi beaucoup plus difficile à filtrer La taille des particules, exprimée en PM (= particulate matter) est également un critère de réglementation sanitaire. Par exemple, l'Etat français, l'Union Européenne et l'OMS (organisation mondiale de la santé) ont fixé des valeurs limites de concentration en "PM10" dans l'air extérieur et des objectifs de qualité à atteindre.2
Particules inférieur à 1 µm, dites particules ultrafines ou nanoparticules
Particules de diamètre inférieur à 2,5 micromètres (=0,0025 millimètre)
Particules de diamètre inférieur à 10 micromètres (=0,01 millimètre)
Simple fatigue, picotement des yeux, larmoiement, maux de tête, toux, allergies, asthme, irritations des yeux et des voies respiratoires, eczéma, intoxication, voire, à plus long terme, maladies cardiaques et cancers… la liste est longue des effets directs ou indirects d'un air pollué. Leur impact dépend de l'état de santé de la personne exposée, de son âge, de sa disposition… Les enfants en bas âge, les personnes âgées, les malades mais aussi les femmes enceintes sont plus vulnérables (certains polluants peuvent passer la barrière placentaire). Si l'asthme et les allergies respiratoires sont de plus en plus répandus parmi la population, ces affections peuvent être déclenchées ou aggravées par la pollution de l'air. Le lien de cause à effet est direct. D'autres effets sont moins directs. Dans les cas des particules ultrafines, la toxicité peut être à la fois liée à la nature chimique ou radiologique de la substance en cause et à la petite taille des particules qui atteignent les alvéoles pulmonaires, peuvent pénétrer dans la circulation sanguine et provoquer aussi des troubles cardiovasculaires. Au-delà des problèmes respiratoires, plusieurs études ont établi des liens entre l'exposition durable aux COV et le développement de maladies chroniques. Emis par diverses sources (peintures, produits nettoyants, désodorisants, colles, pesticides…), les COV pourraient agir à long terme et à forte exposition sur les systèmes nerveux, immunitaire et reproductif. En tant que perturbateurs endocriniens, ils pourraient également provoquer des troubles hormonaux entraînant baisse de la fertilité, malformations, cancers, obésité….
Autre polluant en cause, le formaldéhyde, présent sous des formes diverses dans les matériaux de décoration, les meubles, les tapis, le papier… Très soluble dans l'eau, il pénètre facilement dans l'organisme. En exposition chronique, le formaldéhyde a d'abord des effets immédiats : irritation des yeux, du nez et de la bouche, maux de tête, troubles du sommeil, asthénie. A plus long terme et à forte exposition (il est question ici d’exposition dans un environnement professionnel), il est incriminé dans la survenue des cancers du naso-pharynx et la leucémie myéloïde. Le formaldéhyde est classé par le CIRC (Centre international de recherche sur le cancer) comme cancérogène certain, tout comme le benzène, associé à des cas de leucémie.
Pas de panique, un peu de bon sens et quelques mesures simples, mais rigoureuses, suffisent déjà à éliminer le plus gros de cette pollution courante.
Aérer fréquemment les pièces,
Pensez à les dépoussiérer régulièrement.
(tabac, grillades, bougies, encens…)
après s'être nettoyé et rincé le visage
de retour du nettoyage à sec
à l'extérieur et les laver régulièrement.
pendant une ou deux semaines
et de chauffage utilisant des combustibles.
L'air trop sec dessèche les voies respiratoires,
Choisissez un appareil de qualité équipé d'un filtre au charbon actif
"Une bouffée d'air ! De par ma santé fragile et celle de mon fils de 4 ans, couplés aux allergies, pollution et chats, nous passons d'infections en infections. Je me suis donc jetée sur l'occasion de changer de vie et tenter ce purificateur. Dès la première semaine nous avons ressenti des changements, une meilleure respiration, de moins En voyant le carton je m'attendais à quelque chose de trop imposant, mais une fois déballé et posé, il sait se faire discret. Mon fils l'appelle même comme le robot des Nouveaux Héros, il a su se faire adopter ! Je recommande vivement.
@Beffroi, note : 5/5
"Etant allergique aux acariens et fortement asthmatique, le fait de vivre au rez-de-chaussée ne me permet malheureusement pas d'aérer comme je le voudrais. Avec le purificateur d'air en route, ma famille et moi avons vraiment eu l'impression que la pièce avait été aérée pendant au moins une heure. Sa simplicité rend également son utilisation très agréable. Son design se fond parfaitement dans toute la maison et il ne prend pas beaucoup de place.
Egalement très silencieux, cela permet de le laisser allumer toute la nuit. Les nuits sont également plus agréables avec le purificateur. Ma gorge ne me gratte plus au réveil, mes yeux ne me piquent plus
@Belissa, note : 5/5
Filtre les particules jusqu'à 0,02 um
Mode spécial allergènes
Débarrasse l'air des substances polluantes (poussière fine, pollen, allergènes) et des gaz nocifs (formaldéhyde, toluène, COV, etc.)
Article par Laurence Zombek pour Philips. 1. Plusieurs études de l'observatoire de la qualité de l'air intérieur l'ont mesuré (voir www.oquai.fr) 2. http://www.respire-asso.org/particules-en-suspension-pm10-pm-25/ Autres sources : http://www.oqai.fr/userdata/documents/286_Guide_ADEME_qualite_air.pdf http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/DGALN_Guide_Pollution_Air_interieur_0409.pdf https://www.anses.fr/fr/content/qualit%C3%A9-de-l%E2%80%99air-int%C3%A9rieur
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