Il y a environ 10 ou 15 ans, la prise en charge d’un patient victime d’un anévrisme aortique exigeait cinq jours en unité de soins intensifs, sept jours d’hospitalisation, puis 30 jours de convalescence1. Les médecins souhaitent voir les technologies qu’ils utilisent évoluer pour s’adapter aux actes thérapeutiques qu’ils effectuent. Aujourd’hui, l’émergence de suites interventionnelles hybrides a apporté des avantages significatifs aux praticiens et aux patients atteints de troubles cardiovasculaires. Ces suites permettent aux équipes de soins multidisciplinaires d’exécuter de nombreuses solutions cliniques dans un seul cadre pratique et concret.
Grâce à l’imagerie interventionnelle favorisant les actes thérapeutiques peu invasifs, il est possible pour le patient de quitter l’hôpital seulement deux ou trois jours2 après le remplacement d’une valve aortique ou la réparation d’un anévrisme. Ces techniques soulagent considérablement les chefs de service, dont les équipes disposent de peu de temps et de ressources pour prendre des décisions médicales et prendre en charge tous les patients qui nécessitent des soins. Plus l’utilisation des équipes de soins est efficace, plus celles-ci disposent de temps pour prendre en charge les patients.