Ce centre est structuré en trois pôles. Le département Recherche développe des solutions d'intelligence artificielle appliquées à l'imagerie médicale. Nous avons notamment initié un projet pour faciliter l'utilisation de l'échographie cardiaque et la mettre entre les mains du personnel infirmier spécialement formé, qui pourrait ainsi prendre en charge les patients pour simplifier leur parcours de soins. Le deuxième pôle se consacre au déploiement en France d’une plateforme d’intelligence artificielle collaborative et ouverte à tous les acteurs de l’écosystème de santé. Cette plateforme a été retenue dans le Plan France Médecine Génomique 2025. Enfin, le troisième pôle est dédié à l'écosystème des start-up avec notamment notre soutien au fonds d'investissement Cap Décisif pour la santé numérique.
Comment contribuez-vous à mettre en valeur les données de santé dans vos solutions ?
La donnée est, en effet, au cœur des dispositifs d’intelligence artificielle. Pour être à la pointe de l’innovation, nous travaillons en étroite collaboration avec des hôpitaux français et européens, comme ceux de Lyon, Copenhague ou Bruxelles. Mais aussi avec des universités américaines, notamment celle de Chicago, avec laquelle nous avons constitué une base d’images échographiques pour entraîner nos algorithmes. Pour le patient, notre ambition est de le guider tout au long de son parcours de soin, depuis le diagnostic jusqu’au retour à domicile en passant par un éventuel séjour à l’hôpital. Pour cela, il faut que ses données circulent afin d’être utilisées au mieux.