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Numérique en santé : la France passe un cap !

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La nouvelle édition annuelle du « Future Health Index Philips1 », l’une des principales études sur l’usage du numérique en santé de niveau international, dévoile des résultats inattendus, notamment sur la place croissante de l’usage des nouvelles technologies en France et celle de l’Intelligence Artificielle.

Intelligence Artificielle (IA) en santé, la France dans le peloton de tête

Premier enseignement de l’édition 2019 du Future Health Index, 54 % des professionnels de santé français ont déjà utilisé une technologie d’IA versus 46 % pour l’ensemble des 15 pays analysés. La France se place ainsi en 5e position après la Chine (84 %) mais devant l’Allemagne (41 %) et les États-Unis (33 %). 

 

« Ce fort usage est certainement lié aux nombreux partenariats menés par les industriels avec les établissements de santé » indique David Corcos, Président de Philips France avant de poursuivre : « À titre d’exemples, en juin dernier, nous avons signé un partenariat de recherche avec le CHU de Lille autour de nos algorithmes d’intelligence artificielle. Encore plus récemment, nous avons contractualisé, pour 10 ans, avec le CHU de Nancy afin de moderniser l’ensemble du système d’information d’imagerie en s’appuyant sur l’IA. D’autre part, il faut souligner que Philips consacre 60 % de son effort en R&D à l’informatique de santé, à l’IA ».

 

Ce nouvel usage rencontre du succès chez les professionnels de santé français, lui attribuant des scores de confiance significatifs et se démarquant ainsi du niveau international : quand 59 % des professionnels des 15 pays interrogés sont à l’aise avec l’idée d’utiliser l’IA pour signaler des anomalies, ils sont 73 % en France. Par ailleurs, ils sont 47 % à l’international à utiliser l’IA pour de la recommandation de traitements ou pour le diagnostic, quand en France ce sont respectivement 68 % et 63 % des professionnels de santé français qui sont en phase avec ses deux usages.

 

Pour Nicolas Villain, Directeur du Hub AI Paris Philips : « Cette confiance des professionnels de santé français peut être expliquée par la présence en France de pôles d’excellence scientifiques en IA, qu’il s’agisse des pôles liés aux grandes écoles d’ingénieurs, aux facultés… mais également des pôles de recherche privés comme le Hub IA de Philips, intégré au sein de notre siège de Suresnes. Tous ensemble, nous participons à créer des connaissances – près de 10 % des dépôts de brevets mondiaux liés à l’IA en 2019 sont le fait de Philips – mais aussi une culture et une confiance propres à favoriser les usages de demain »

Données de santé, des progrès restent à faire

Si l’IA en santé a déjà rencontré son public en France, il n’en est pas de même dans tous les domaines du numérique en santé. Ainsi, seuls 23 % des professionnels de santé français indiquent que le lancement du Dossier Médical Partagé (DMP) a eu des répercussions positives sur leurs pratiques alors que pour 51 %, cela n’a rien changé et que pour 13 %, cela aurait même eu des conséquences négatives. Pourtant, ils sont 75 % à reconnaître que le DMP permet une meilleure coordination et continuité des soins et 65 % un meilleur suivi médical.

 

De la même façon, l’usage par les Français des technologies numériques ou des applications mobiles de santé pour surveiller leurs indicateurs de santé (patients ou en bonne santé) reste faible:

 

  • 21 % les utilisent dans le cadre d’activités physiques (versus 29 % pour la moyenne des pays étudiés),
  • 20 % pour surveiller leur poids (25 % en moyenne),
  • 15 % dans le cadre d’un suivi de traitement médical (18 % en moyenne),
  • 13 % pour suivre leur tension artérielle (20 % en moyenne).

 

Ce faible usage est directement lié au taux de recommandation de ces technologies par les professionnels de santé. Ainsi, seuls 2/5e des professionnels de santé français ont déjà recommandé à leurs patients de surveiller des indicateurs clés tels que le poids (39%), la tension artérielle (44%).

 

De plus, seulement 10 % des professionnels de santé exerçant en France indiquent que la majorité de leurs patients partagent régulièrement leurs données de santé à l’aide de ces technologies numériques ou applications mobiles.

 

Corrélativement, 36 % des utilisateurs de ces technologies ne partagent jamais leurs données avec leurs praticiens, 26 % le réalisant en cas d’inquiétude, 27 % à chaque consultation et 11 % de manière régulière, en particulier dans le cadre de la prise en charge de pathologies chroniques.

Future Health Index 2019, des clés pour demain

Ainsi, cette 4e édition du Future Health Index montre que les Français sont plus ouverts au partage de leurs données médicales avec des professionnels de santé lorsqu’ils ont eux-mêmes accès aux informations (90 % versus 68 % de ceux qui n’ont pas accès à leurs données).
 

Concernant les professionnels de santé, les voies d’amélioration sont essentiellement à trouver du côté de l’interopérabilité. De fait, si 84 % des professionnels de santé français partagent des données au sein de leur établissement/lieu d’exercice (versus 80 % pour l’ensemble des 15 pays étudiés), ils ne sont plus que 45 % à le faire vers l’extérieur (versus 32 % pour la moyenne des pays étudiés). En cause, le manque d’interopérabilité pour 61 % des professionnels de santé ne partageant pas de données en dehors de leur établissement/lieu d’exercice, puis l’absence de système de partage de données pour 60 %. À noter, les inquiétudes quant à la confidentialité des données n’interviennent qu’en 4e position, loin des idées reçues.
 

« Cette nouvelle édition du FHI s’inscrit dans un contexte particulier : la transformation numérique de notre système de santé telle qu’elle est annoncée et décrite dans le plan Ma Santé 2022. Il est d’ailleurs intéressant de noter que si certains résultats semblent indiquer qu’il existe des marges de progression, je pense notamment au domaine de l’interopérabilité et du partage de données, d’autres résultats montrent clairement que la France a aujourd’hui un environnement propice pour réussir cette transformation numérique et même devenir l’un des leaders mondiaux dans différents domaines : l’IA, la télémédecine… » conclu Frédéric Bouvier, Directeur des activités systèmes de soins et solutions de Philips France.

À propos du Future Health Index 2019 Philips

Le Future Health Index est une étude menée sur 15 pays en partenariat avec un institut international indépendant d’études de marché de mars à mai 2019. A la demande de Philips, plus de 3 800 professionnels de santé et plus de 15 000 individus ont été interrogés en Afrique du Sud, Allemagne, Arabie Saoudite, Australie, Brésil, Chine, États-Unis, France, Inde, Italie, Pays-Bas, Pologne, Royaume-Uni, Russie et Singapour.
 

Pour consulter le rapport dans son intégralité www.futurehealthindex.com

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