Blog Perspective Médicale

L'intelligence artificielle en santé : Un pôle d’excellence mondiale en France

Dédié à l’imagerie médicale du futur, à la génomique et à l’écosystème des start-up, le nouveau centre d’intelligence artificielle (IA) en santé créé par Philips mobilise d’ores et déjà beaucoup d’énergies et de ressources.


Dans les locaux flambant neufs installés en avril dernier à Suresnes (Hauts de Seine), sont rassemblés 50 chercheurs et ingénieurs. Ensemble, ils travaillent dans les domaines de la cardiologie, de l’oncologie et des maladies rares. Concrètement, il s’agit de permettre aux équipes médicales de prendre des décisions plus rapidement. « Pour cela, ils ont besoin de nouveaux outils d’aide à la décision. L’intelligence artificielle peut les y aider. Elle ne remplace pas le radiologue, mais lui permet de faire face à une demande croissante d’image et donc de gagner du temps », explique Frédéric Bouvier, directeur solutions et partenariats stratégiques Philips France. Le centre envisage de déposer dans les cinq ans plus de 100 brevets et réaliser jusqu'à 200 publications : « à l’office européen des brevets, nous sommes le premier déposant concernant les technologies médicales ». Le groupe développe donc sa croissance intellectuelle mais aussi physique, depuis 2017 il a effectué plus de 10 acquisitions et est à l’initiative de 15 partenariats dans le domaine de la santé.


Vers une approche écosystémique de la santé

« Si ce nouveau pôle d’excellence mondiale en IA en santé a vu le jour, c’est parce que personne ne peut relever seul les défis de notre système de santé. Ce n’est que par le partenariat, que nous pourrons aller plus loin pour dessiner la santé de demain », ajoute Frédéric Bouvier. Il rappelle que, pendant longtemps, les centres de recherche et développement ont été fermés et secrets, alors que dorénavant, c’est l’approche ouverte qui prévaut. Il n’en demeure pas moins que le système de santé actuel fonctionne encore beaucoup trop en silos. La spécificité du nouveau centre en IA du groupe est donc précisément de fonctionner à la façon d’un « écosystème ouvert ». Sont rassemblés établissements de soins, professionnels de santé et start-up autour de projets en intelligence artificielle. Participent également à la réflexion des instituts de recherche comme l'Inserm ou encore l'Inria. Cet environnement dense de partenaires cliniques et académiques à vocation à favoriser la cocréation. Avec un objectif clair : accélérer la recherche et développement, notamment en informatique de santé.

 

Dans cet esprit d’initiative et de collaboration, Philips France propose aussi une plateforme numérique rassemblant un ensemble complet et sécurisé d’outils et de services en matière de data sciences*. Baptisée Health Suite Digital Platform, cet outil héberge des solutions informatiques du groupe et de ses partenaires.

Le rôle essentiel des start-up


« Nous sommes conscients que nous ne pouvons innover seuls, c’est pourquoi nous nous intéressons beaucoup aux jeunes pousses. Pas nécessairement pour les racheter, mais pour les aider à développer des solutions. Ce qui implique le droit d’échouer, car notre logique est avant tout celle de l’innovation », analyse Frédéric Bouvier. Il est donc essentiel de pouvoir bien les accompagner. Dans ce but, Philips France a créé un fond d’investissement spécifiquement dédié aux start-up françaises de la healthtech aux côtés de Bpi France. « Au total, plus de 50 millions d’euros sont mobilisés dans ce fond. Par ailleurs, nous sommes membre de l’incubateur Paris&Co – Tech Care, le premier dédié à la e-santé du Grand Paris. L'entreprise se donne les moyens de favoriser l’éclosion de start-up françaises en leur apportant son savoir-faire technologique et son expérience auprès des patients et des professionnels de santé », conclut-il. Ensemble ils écrivent la médecine de demain.

* La science des données

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